Montre vintage des années 60 Pobeda avec un cadran décoré (redial) à l’époque dans le contexte des premiers faits d’armes soviétique en termes de conquête spatiale.
Mouvement mécanique à remontage manuel, révisé récemment et parfaitement fonctionnel.
Sur le cadran, on voit une fusée qu’on peut imaginer être la fusée Vostok décollant du globe terrestre.
En URSS, il existait une industrie horlogère clandestine florissante qui produisait des cadrans de remplacement destinés aux montres soviétiques. Ces cadrans sont parfois appelés cadrans de Varsovie ou cadrans Artel.
Il existe de nombreuses histoires autour de ces cadrans, l’une d’elles cite un horloger arménien vivant dans la ville de Plovdiv, en Bulgarie, qui a utilisé une méthode secrète pour imprimer ces cadrans. Comme le raconte l’histoire, la dernière étape consistait à cuire les cadrans au four.
Ces cadrans sont différents des contrefaçons que nous voyons aujourd’hui, qui tentent d’imiter le plus fidèlement possible un style de collection connu pour un profit maximum. Au lieu de cela, ces cadrans d’époque étaient très différents des cadrans d’origine, comprenant souvent des insignes de marque uniques ou des logos inhabituels. Beaucoup comportaient même des détails inexacts, comme une erreur dans l’usine de fabrication. Ces erreurs étaient peut-être intentionnelles pour contourner les sévères sanctions contre la contrefaçon de cette époque. Si l’un de ces producteurs de cadrans était arrêté et inculpé, il pourrait signaler ces inexactitudes manifestes comme moyen d’échapper à de sévères sanctions.